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Comprendre les handicaps invisibles pour une meilleure inclusion

80% des handicaps sont invisibles !

Il est facile de penser que le handicap est toujours visible, mais en réalité, 80% des handicaps sont invisibles. Même s'il ne se voit pas, une personne peut avoir un handicap ! Le fauteuil roulant est souvent considéré comme un symbole du handicap, mais seulement 2 à 3% de la population l'utilise.



Qu'est-ce que le handicap invisible ?


Les handicaps invisibles sont des conditions médicales ou mentales qui ne sont pas immédiatement visibles pour les autres. Ils peuvent affecter significativement la vie quotidienne d'une personne, que ce soit sur les fonctions corporelles ou mentales.

Nous pouvons classer les handicaps invisibles en 6 types. 

 



  • Les handicaps psychiques, tels que la schizophrénie ou les troubles bipolaires, qui affectent les fonctions mentales et le comportement.

  • Les handicaps mentaux, tels que la trisomie 21 ou la déficience intellectuelle, affectent le développement cognitif.

  • Les troubles cognitifs altèrent les fonctions cognitives, comme les troubles dys-, les troubles de l'attention (TDA ou TDAH) ou encore les troubles du spectre autistique (TSA).

  • Les handicaps sensoriels, tels que la surdité ou la cécité, qui affectent les organes de sens.

  • Les maladies invalidantes peuvent réduire les capacités physiques ou mentales. Exemples : le diabète ou encore la fibromyalgie.

  • Les troubles musculo-squelettiques, tels que le syndrome du canal carpien ou la lombalgie, affectent les muscles, les tendons et les nerfs.

 

Il est important de noter que les handicaps invisibles ne sont pas toujours perceptibles comme tels. Par exemple, une personne atteinte de troubles anxieux peut avoir des difficultés à interagir avec les autres, mais cela ne sera pas nécessairement visible de l'extérieur.



Pourquoi mieux comprendre le handicap invisible est essentiel pour l'inclusion ?


Mieux comprendre les handicaps invisibles permet de favoriser l'inclusion des personnes concernées dans la société. Cela permet également d'éviter les malentendus et les préjugés. Par exemple, une personne atteinte de troubles bipolaires peut avoir des sautes d'humeur, qu'on peut interpréter, à tort, comme de l'irritabilité ou de l'impolitesse.

 

En outre, mieux comprendre les handicaps invisibles permet de mieux répondre aux besoins des personnes concernées. Par exemple, une personne atteinte de troubles dys- peut avoir besoin d'un temps supplémentaire pour effectuer certaines tâches, ou d'un soutien supplémentaire pour apprendre.


Les handicaps invisibles sont plus courants qu'on ne le pense. Il est donc important de mieux les comprendre pour mieux inclure les personnes concernées dans la société. En étant informé et en évitant les préjugés, nous pouvons tous contribuer à créer une société plus inclusive et plus respectueuse de la diversité de chacun.

 
 
 

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