Mieux comprendre les émotions chez les personnes ayant un trouble du spectre de l'autisme (TSA)
- mc
- 29 mai
- 3 min de lecture
On vit tous des émotions, tous les jours. Mais pour certaines personnes qui ont un trouble du spectre de l'autisme (TSA), les ressentir, les comprendre ou les exprimer peut être plus compliqué. Ce n’est pas une question de volonté ou de caractère mais simplement une autre façon de fonctionner.

Pourquoi c’est parfois plus difficile ?
Chez les personnes avec un TSA, les émotions sont souvent vécues de manière plus fortes ou différemment. Voici quelques raisons :
Les émotions peuvent être très intenses, au point d’envahir complètement la personne.
Il peut être difficile de mettre un mot sur ce qu’on ressent (c’est ce qu’on appelle l’alexithymie). Dans cette situation, utiliser des pictogrammes pour mieux se faire comprendre est parfois utile.
Les bruits, les lumières ou la foule peuvent vite devenir de trop, ce qui augmente le stress chez les enfants. Des solutions existent pour atténuer ces stimulations, comme le casque anti-bruit.
Comprendre ce que les autres ressentent ou ce qu’ils attendent peut être compliqué, ce qui rend les échanges parfois difficiles.
Ces réactions ne sont ni exagérées, ni capricieuses. Elles montrent simplement que la personne vit quelque chose de fort à sa façon.
Les pictogrammes et le casque anti-bruit sont présents dans notre Sac à dos Inclusif !
Quand les émotions chez les personnes avec un TSA débordent
Quand tout devient trop, certaines personnes qui ont un TSA peuvent avoir ce qu’on appelle un meltdown ou un shutdown :
Le meltdown, c’est quand ça explose : cris, pleurs, mouvements brusques. La personne perd le contrôle et ce n’est pas volontaire.
Le shutdown, c’est quand ça se referme : la personne s’isole, ne parle plus et se fige. Elle se protège en se mettant “en pause”.
Dans les deux cas, il ne faut pas punir ni forcer. Ce qu’il faut surtout, c’est du calme, de la sécurité et du respect.
Comment aider concrètement ?
Voici quelques idées simples qui peuvent faire la différence :
1. Aider à mettre un mot sur l’émotion
→ Utiliser des cartes ou des dessins (par exemple des pictogrammes) pour représenter ce qu’on ressent.
→ Dire tout haut ce qu’on remarque : "Tu sembles énervé(e)", "Tu as peut-être peur ?"
2. Prévoir et rassurer
→ Les routines rassurent. Ainsi, une annonce avant un changement, ou un planning visuel peut éviter du stress (To Do List mécanique à retrouver dans notre sac à dos inclusif).
3. Créer un coin calme
→ Un endroit tranquille avec des objets qui aident dans la gestion des émotions : casque anti-bruit, balle anti-stress, etc (à retrouver dans notre sac à dos inclusif).
→ Un lieu où on peut aller quand on en a besoin sans devoir se justifier.
4. Respecter les besoins sensoriels
→ Réduire les bruits forts ou les lumières agressives.
→ Accepter que certaines personnes aient besoin de bouger, de se balancer ou de stimuler leur corps pour se calmer.
5. Être présent sans juger
→ Parfois, il n’y a rien à faire sauf être présent pour rassurer l’enfant.
En résumé
Chez les personnes avec un TSA, les émotions peuvent être plus intenses ou difficiles à exprimer. En tenant compte de leurs besoins sensoriels et de repères clairs, on peut créer un environnement plus serein et inclusif avec des outils simples mais efficaces.
Ce que l'on propose chez Atypical Life
Chez Atypical Life, on a imaginé des outils concrets pour aider les enfants dans la gestion de leurs émotions à l'école :
Le carnet de liaison inclusif : pour une meilleure communication entre la famille, l’école et autres intervenants. Il permet de centraliser les informations essentielles sur l’enfant, comme ses besoins, son niveau d’autonomie, son planning ou encore ses aménagements.
Le sac à dos inclusif composé d’objets utiles pour se sentir mieux à l’école comme un casque anti-bruit, un collier de mastication, une boîte à pictogrammes (en option), ou encore une to do list mécanique.
Retrouvez ces produits dans notre boutique en ligne sur Neurod.fr.
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